Ce sont pas moins de 2,8 milliards de DH (MMDH) que la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Marrakech (RADEEMA) s’apprête à dépenser, à l’horizon 2028, pour sécuriser l’alimentation de la ville ocre en eau et en électricité et l’efficacité des services y afférents.
C’est ce que vient d’annoncer, ce jeudi 28 décembre 2023, un communiqué de la RADEEMA, qui révèle que 735 millions de DH (MMDH) d’investissements seront exécutés rien qu’au cours de l’année 2024.
À titre de comparaison, le programme d’investissement 2018-2023 avait totalisé 1,875 MMDH en tout et pour tout. Ce programme lui a permis d’aboutir aux réalisations suivantes :
- Le nouveau complexe hydraulique 30.000 m3 RAM RAM, mis en place pour aider à stocker et gérer l’eau au niveau de Marrakech et sa région.
- La mise en service des projets d’extension de la Station d’épuration des eaux usées de Marrakech (STEP) et de l’usine de séchage solaire des boues (conçue pour réduire l’humidité des boues issues du traitement des eaux usées).
- La réalisation (phase finale) des travaux relatifs au nouveau poste source STEP, qui permet de fournir l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de la station.
- La réhabilitation, le renforcement et l’extension des réseaux par la pose de plus de 2.409 km (qui se répartissent entre 1.177 km pour l’électricité, 584 km pour l’eau potable et 648 km pour l’assainissement liquide).
Pour la nouvelle phase d’investissement, les détails précis des projets qui seront menées n’ont pas été livrés par la RADEEMA, mais son communiqué cite, en termes généraux, la généralisation de l’accès aux services de base, notamment au profit des citoyens en situation de précarité ; l’élimination de la pollution et des points noirs dans un objectif de protection de l’environnement ; la protection de la ville contre les inondations ; et l’économie des ressources.
Ces projets partagent toutefois tous en commun l’idée de base d’acter la modernisation de la RADEEMA et la continuité des services dans les meilleures conditions.
« Cet investissement fait partie de toute une vision stratégique à l’horizon 2028 de la RADEEMA qui s’inscrit parfaitement au cœur des orientations stratégiques de l’État, en matière de modernisation de l’administration publique et de développement socioéconomique durable, via la transition des services publics rendus vers la digitalisation et la dématérialisation des démarches et procédures permettant une meilleure proximité des citoyens » , a déclaré, dans le communiqué suscité, la directrice générale de la RADEEMA, Nadia El Hilali.