Bouclé depuis belle lurette déjà, le terminal de croisière de Casablanca peine toujours à trouver un exploitant. Une situation qui ne devrait toutefois plus durer, du fait que l’Agence nationale des ports (ANP), dont relève le port de la ville blanche, semble enfin décidée à trouver l’heureux élu, comme croient le savoir différentes sources dignes de foi.
Selon ces mêmes sources, un appel à manifestation d’intérêt devrait, en effet, être incessamment lancé, avec comme objectif d’aboutir à une convention de concession. Dans cette optique, le futur exploitant aura à gérer une infrastructure pour laquelle l’ANP a déboursé la bagatelle de 676,7 millions de DH (MDH) et qui est susceptible d’accueillir des navires jusqu’à 350 mètres de long, 45 mètres de large et 12 mètres de profondeur, en espérant attirer jusqu’à 350.000 passagers. Ainsi, le Maroc pourra disposer de son troisième port de croisière, en s’ajoutant à celui que comptent déjà Agadir et Tanger.
L’idée d’un terminal de croisière dans le port de Casablanca s’inscrit, pour rappel, dans la lignée du projet « Wessal Casablanca-Port » , dont le lancement avait été présidé en avril 2014 par le roi Mohammed VI en vue de reconvertir une partie de la zone portuaire casablancaise. À l’époque, une convention avait été signée entre l’État et le Fonds marocain de développement touristique (FMDT), qui a depuis lors cédé la place – en novembre 2016 – au fonds d’investissement stratégique Ithmar Capital.
Le terminal de croisière comprend notamment une gare maritime dont c’était le groupe Jet Contractors qui avait décroché le marché, tandis que l’entreprise d’ingénierie catalane ADELTE Groupe ainsi qu’Eurogrues Maroc, leader national dans le levage, la manutention et les transports spéciaux, s’étaient chargés de réaliser deux ponts d’embarquement portuaires vitrés.